Carnet de voyage : le début d'une aventure à Montréal
Eliott est en troisième année de licence de sciences sociales. Le temps d’un semestre, il effectue une mobilité à l’université du Québec à Montréal (UQAM). Il raconte dans une première chronique le début de cette aventure palpitante.
Eliott : Mon envie d’effectuer une mobilité n’était pas nouvelle, j’y pensais sérieusement depuis mes années. Mes deux grandes sœurs m’ont beaucoup inspiré. Je les ai vues partir à l’étranger dans le cadre de leurs études et j’ai eu envie de les imiter. L’Amérique du Nord m’a toujours attiré en raison de son charme et de sa renommée internationale. Ayant eu l’occasion de faire une mobilité pour les études au début de ma troisième année de licence, j’ai ainsi choisi le Canada pour y passer un semestre.
Je suis arrivé à Montréal au début du mois d’août et je vais y rester jusqu'à la fin du mois de décembre. En venant ici, j’avais quelques attentes personnelles, notamment améliorer mon anglais. Bien que Montréal soit une ville francophone, de nombreux anglophones y vivent. Je souhaitais également devenir plus indépendant, découvrir d’autres régions et cultures, notamment le mode de vie nord-américain durant les prochains mois.
Lors de mes premières semaines ici, j’ai pu profiter de mon temps libre pour visiter la ville et ses alentours. Dans le centre-ville ou en périphérie, il y a beaucoup d’endroits à découvrir. J’ai pu constater que tous les quartiers de Montréal ont leur propre identité. Le Vieux-Montréal est très touristique et populaire, faisant penser à la France. Ses rues pavées bordent de nombreux commerces et longent le Saint-Laurent. Il y a également le centre-ville, avec ses grandes avenues et ses buildings, rappelant les États-Unis, qui contraste avec des quartiers plus résidentiels comme Outremont ou Westmount. On y trouve aussi de nombreux parcs, dont le Mont-Royal, célèbre pour son panorama imprenable sur la ville. Je ne pensais pas admirer autant de diversité au sein de la ville.
J’ai repris les cours au début du mois de septembre à l’UQAM, où j’ai vraiment constaté un changement par rapport à ce que je connaissais en France. Bien que l’université soit francophone, nous pouvons ressentir l’influence nord-américaine. Certains étudiants parlent anglais, et la taille de l’université ainsi que son fonctionnement sont également différents. Les cours sont dispensés en blocs de trois heures, une à trois fois par jour.
J’ai également pu rejoindre l’équipe sportive de cross-country de l’UQAM. C’est une chance d’avoir vécu cette expérience au sein d’une université canadienne. En Amérique du Nord, le sport est particulièrement pris au sérieux et les athlètes ont un haut niveau. Il y a un réel investissement des entraîneurs et du collectif dans le but de maximiser les performances.
En deux mois, il s’est déjà passé beaucoup de choses. J’ai été agréablement surpris par le climat, puisqu’il a souvent fait chaud, même en ce moment, à la mi-octobre, où les températures sont remontées en raison de l’été indien. L’automne à Montréal est considéré comme la plus belle saison grâce à ses nombreux arbres et à toutes les couleurs que nous pouvons observer. Halloween approche et toutes les maisons de mon quartier ont mis de nombreuses décorations, ce que je n’avais pas l’habitude de voir en France.
J’espère que les mois à venir seront tout aussi enrichissants que ceux vécus jusqu’à présent.